Réduction de la pression intraoculaire chez les patients atteints d’une hypertonie intraoculaire

L’hypertonie intraoculaire est définie par une pression trop importante exercée par l’humeur aqueuse, liquide produit par l’œil et se trouvant entre la cornée et le cristallin. La pression normale se situe entre 9 et 21 mmHg. Lorsque celle-ci est supérieure à 21 mmHg, il y a hypertonie oculaire. Elle touche 4 à 7% de la population et sa fréquence augmente avec l’âge. Elle constitue le premier facteur de risque du glaucome.

En Côte d’Ivoire, elle touche plus de 4% de sujets au-delà de 40 ans et la cherté des médicaments anti-glaucomateux est évoquée comme l’une cause de l’aggravation des cas diagnostiqués.

1. Causes

Les causes sont diverses :

  • Sécrétion excessive d’humeur aqueuse
  • Mauvaise filtration de l’humeur aqueuse
  • Traumatisme du globe oculaire
  • Effets secondaires de médicaments comme les corticoïdes
  • Certaines maladies de l’œil comme la buphthalmie

2. Symptômes

Lorsque la pression est inférieure à 30 mm/Hg, il n’y a en général pas de symptômes, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de conséquences. En effet, le nerf optique se dégrade progressivement, débouchant souvent sur un glaucome et une possible cécité. D’où l’importance de traiter cette hypertonie même si elle ne nous gène pas.

Lorsque la pression est autour de 40 mm/Hg, on voit apparaitre les symptômes suivants :

  • Douleur intense au niveau du globe oculaire
  • Nausées, vomissements
  • Halos colorés, flous visuels et baisse de la vision
  • Œil rouge, vitreux, dur au toucher

3. Diagnostic

Il faut mesurer la pression intraoculaire. On utilise le plus souvent un tonomètre à air pulsé. Un jet d’air est envoyé sur la cornée qui se déforme temporairement. On mesure la pression du jet d’air qui est arrivé à aplanir la cornée. Cette pression est mesurée en millimètres de mercure (mmHg).

On utilise parfois un tonomètre à aplanation, qui lui vient toucher la cornée et nécessite donc l’utilisation d’un collyre anesthésique.

Si on ne dispose pas des appareils nécessaires, on peut éventuellement palper l’œil à travers les paupières pour estimer la dureté et la tension de l’œil.

En RCI, le diagnostic est tardif du fait d’un manque de communication sur la maladie selon les malades.

4. Traitement

En RCI le traitement repose sur les médicaments (à base de collyres), sur la chirurgie au laser et la chirurgie conventionnelle.

On peut administrer un collyre hypotonisant pour abaisser la production de l’humeur aqueuse et améliorer son drainage et ainsi faire baisser la pression intraoculaire. Le traitement est quotidien et souvent à vie.

Si le traitement médical ne donne pas de résultats, il est possible de se voir proposer une intervention chirurgicale pour augmenter l’évacuation de l’humeur aqueuse. Une utilisation du laser est fréquente.

En cas de crise importante d’hypertonie intraoculaire, on peut être hospitalisé car il faut baisser la pression oculaire le plus rapidement possible.

TIMOSOL Collyre est un collyre hypotonisant appartenant à la famille des bêtabloquants. Il agit en diminuant la pression à l’intérieur de l’œil. Ce médicament est utilisé pour réduire la pression élevée à l’intérieur de l’œil (hypertension intra-oculaire). 1 ml de solution contient 5 mg de timolol (sous forme de maléate).

Posologie : 1 goutte dans l’œil malade, 2 fois par jour (1 goutte le matin et 1 goutte le soir).

5. Prévention

Pour limiter la pression intraoculaire, on peut :

  • Limiter le sel et les aliments gras
  • Essayer de réduire le stress
  • Réaliser régulièrement des contrôles de la pression oculaire pour agir vite.

Outre ces mesures, la prévention est essentiellement en RCI basée sur la dépistage et la sensibilisation qui ont lieu lors de la journée spéciale soit dédiée à la maladie du glaucome.

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