Traitement des foulures, entorses et autres traumatismes

Une entorse est un étirement ou une déchirure des ligaments qui soutiennent une articulation. Elle peut arriver quand on se tord la cheville, le genou, le poignet…  Le premier niveau est l’entorse bénigne qu’on appelle aussi foulure. Il s’agit d’un simple étirement des ligaments. Il y a ensuite l’entorse moyenne, les ligaments sont distendus et peuvent être partiellement rompus. Et enfin l’entorse grave, le ligament est entièrement rompu. L’entorse la plus fréquente est bénigne. 

Les traumatismes à type d’entorses et de fractures chez l’enfant constituent un problème de santé publique de plus en plus important en RCI

1. Causes 

Une entorse est causée par un mouvement brusque ou répétitif accompagné d’une torsion de l’articulation. Un faux mouvement, une chute, marcher sur un terrain accidenté peuvent en être l’origine. 

Certaines personnes sont plus sujettes à des entorses : les sportifs, les personnes en surpoids, les personnes âgées, les personnes ayant déjà eu des blessures aux articulations. 

Certains facteurs augmentent les risques d’entorse comme avoir des chaussures non adaptées à une activité ou ne pas s’échauffer avant une séance de sport.

Avec une prévalence de 25,4%, la Côte d’ivoire et le Nigeria détiennent les records dans la survenue des entorses, fractures et autres traumatismes chaque année dans le monde dus aux accidents de la voie.

Les principaux symptômes de l’entorse sont :

–        Douleur à l’articulation

–        Mouvements limités

–        Gonflement de l’articulation

–        Ecchymose

Plus la douleur est intense, les mouvements gênés, le gonflement rapide et l’ecchymose présente, plus l’entorse est importante. Dans le cas d’une entorse grave, on peut parfois entendre le claquement du ligament.

2. Diagnostic

Beaucoup d’entorses sont légères et ne nécessitent pas de consultation médicale. Mais si l’entorse est sérieuse ou ne s’apaise pas en quelques jours, il vaut mieux consulter un médecin. Il évaluera la situation après un interrogatoire et une observation de la zone touchée. Il peut demander une radio s’il suspecte une fracture.

3. Traitement

Après la crise militaro-politique en RCI, le service de Traumatologie-Orthopédie de Bouaké qui a repris ses activités hospitalo-universitaires en 2012 révèle que les pathologies traumatiques étaient les plus fréquentes. Le traitement a été le plus souvent chirurgical

Afin donc de réduire les complications et d’accélérer la guérison, ayez le reflexe « G.R.E.C. » :

G : Glace

Appliquer de la glace ou des compresses froides attenue la douleur et diminue le gonflement. Ne mettez pas la glace au contact direct de la peau, entourez-la de linge ou de plastique et appliquez pendant 20 minutes contre la région atteinte. Renouvelez l’opération 3 à 4 fois par jour.

R : Repos

Éviter d’utiliser le membre atteint. Si l’entorse est sérieuse, une attelle ou un plâtre peuvent être posés. Pour une entorse du doigt, on peut attacher le doigt avec le doigt voisin. 

E : Élévation du membre

Élever la région atteinte. Pour la jambe, élevez-la de 45 degrés au moins. Cette position évitera que le sang ne s’accumule autour de la zone atteinte et sera bénéfique pour diminuer le gonflement.

C : Compression de la lésion

Comprimer la région avec une bande élastique pour diminuer l’enflure. La compression permet d’éviter les mouvements et de soutenir les ligaments blessés. 

Le comité local de la Croix Rouge de Grand Bassam (RCI) recommande le (R-I-G-E) en cas de
Douleur localisée (augmentation lors du mouvement) ; Enflure ; Décoloration à l’endroit de la blessure ; Mouvement difficile ou impossible :

  • Repos (de la partie blessée) ;
  • Immobilisation (ne bougez pas la partie blessée et tentez de l’immobiliser) ;
  • Glace (appliquez de la glace sur la blessure pendant 15 minutes chaque heure) ;
  • Élévation (élevez le membre blessé) ;

Et recommande de consulter un médecin afin de vérifier l’absence de fractureConcernant un traitement médicamenteux d’une entorse, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont indiqués pour lutter contre les œdèmes. Contre la douleur, on peut prendre des médicaments antidouleurs (paracétamol, l’aspirine est déconseillée car elle pourrait favoriser des saignements). 

Les comprimés CLOFAINS contiennent à la fois un anti-inflammatoire non stéroïdien, le diclofénac, et du paracétamol. Ils sont utilisés chez l’adulte pour réduire l’inflammation et la douleur pour les foulures, entorses et autres blessures. La posologie est 1 comprimé 2 à 3 fois par jour. 

Une entorse peut mettre 3 à 4 jours pour guérir, mais il faut attendre 4 à 6 semaines avant de reprendre des activités physiques. Des séances de kinésithérapie peuvent être prescrites. 

En RCI, les médecins déconseillent l’utilisation de l’aspirine ou des antalgiques trop forts qui peuvent dissimuler la douleur.

4. Prévention

On n’est jamais à l’abri d’une entorse mais on peut limiter les risques en :

  • S’échauffant avant le sport
  • Utilisant des chaussures adaptées
  • Pratiquant régulièrement une activité physique
  • En adaptant ses activités à ses capacités

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